GICAM : Le personnel mis sous écoute téléphonique après le licenciement abusif de la cheffe du CDPME
Lors d'une réunion de crise pour tenter expliquer au personnel le renvoie de la cheffe du Cdpme, Aline Valérie Mbono avoue avoir mis sur écoute téléphonique avec la complicité de l'ANTIC, tous les salariés du Gicam.

Célestin Tawamba est-il devenu paranoïaque ? Dans l’entourage du président du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), ils sont quelque uns à le susurrer. Ces derniers en veulent pour preuve le licenciement sans raison objective de Vanessa Ongmetana, la cheffe du Centre du développement de la PME (CDPME) du Gicam.

Le 30 mai dernier, elle a vécu la pire journée de son existence après avoir été séquestrée pendant près de 6 heures dans le cabinet de Célestin Tawamba avec la complicité de certains de ses collègues et interrogée par des hommes présentés comme appartenant aux services de renseignement. Rien que ça.

La faute de Vanessa Ongmetana ? La désormais ancienne cheffe de la CDPME est soupçonnée, sans la moindre preuve, par le patron des patrons d’intelligence avec les adversaires du projet de fusion qu’il a engagé avec Ecam de son ami Protais Ayangma.

Cette chasse aux sorcières contre tous ceux qui manœuvreraient depuis l’intérieur contre ce projet de fusion n’est pas près de s’arrêter. Un employé du Gicam rapporte sous le sceau de l’anonymat que lors d’une récente réunion, Célestin Tawamba n’est pas passé par quatre chemins pour promettre le renvoi à tous ceux qui ne rentrent pas dans les rangs en prenant le cas de Vanessa Ongmetana comme un exemple. En véritable chien de garde de cette chasse aux sorcières, Aline Valérie Mbono, le directeur exécutif du Gicam, a, elle aussi, proféré les mêmes menaces, selon la même source.

Lors de la même réunion, Aline Valérie Mbono est allée plus loin en avouant à tous les salariés qu’ils sont désormais sous écoute téléphonique. Pour les convaincre, Aline Valérie Mbono a mentionné qu’avant de déposer ses valises au Gicam elle leur a rappelé qu'elle a travaillé pour l’Agence nationale des technologies de l'information et de la communication (Antic). Jusqu'où est impliquée l'ANTIC dans cette démarche de trafic d'influence et de violation de vie privée ? Nos investigations auprès de l'ANTIC nous livrerons des renseignements.

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