Lutte contre la criminalité : Plus de 200 personnes interpellées par la gendarmerie à Yaoundé
Cette opération s’inscrit dans une série d’initiatives prescrites par le commandant en chef de la gendarmerie, visant à améliorer la sécurité des personnes et des biens mais surtout à réduire les actes criminels dans la capitale et ses environs.

La Légion de Gendarmerie du Centre a mené la semaine dernière, une vaste opération de sécurité à Yaoundé, baptisée « Tentacules », laquelle visait à combattre le grand banditisme et la criminalité en milieu urbain. Cette intervention, impliquant plus de 200 gendarmes, a permis l’arrestation de plus de 200 suspects à travers divers quartiers de la ville. Six équipes ont été constitués pour six zones ciblées notamment Esazok, Nkometou, Borne 12, Nkol Nda.

Selon le capitaine Madeleine Njeudjo Penda, commandant de compagnie de la gendarmerie de Mfou, les opérations ont été menées du fait que dans la zone, on a connu « des meurtres, et sur renseignement plusieurs suspects ont été arrêtés, ceux-ci seront présentés devant les autorités compétentes, si les faits sont avérés ». La plupart des personnes arrêtées ont été interpellées pour vagabondage, défaut de CNI, apprend-on.

Après des fouilles systématiques des biens et des personnes, ainsi que les perquisitions de domicile, le bilan des opérations côté matériel a été important. Plusieurs armes blanches, des armes à feu, du chanvre indien et des motos saisies. Cette opération prescrite par le patron de la gendarmerie rentre dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme et la criminalité dans la ville de Yaoundé et ses environs.

Selon les spécialistes, la criminalité urbaine est la résultante d’autres phénomènes comme la circulation et le trafic illicite d’armes de petits calibres. L’instabilité sociopolitique dans certains pays voisins a déversé sur le marché noir des armes conventionnelles vendues par des anciens soldats ou des rebelles en errance à la recherche de la pitance. Le trafic et la consommation des stupéfiants sont aussi cités parmi les facteurs favorisant la délinquance urbaine. Certains de ces produits nocifs sont vendus sous formes de médicaments.

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