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Le 27 juin, ces produits ont été analysés par un laboratoire agréé par l'OMS, révélant une contamination par des quantités inacceptables de diéthylèneglycol. Des échantillons de Naturcold ont affiché une teneur allant jusqu'à 28,6 % de diéthylèneglycol, dépassant largement la limite acceptable de 0,10 %, selon l'OMS.
Dans un communiqué publié le 23 août 2023, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a informé que les produits provenant du laboratoire Fraken, tels que les sirops Naturcold, les comprimés et les injections, sont en circulation au Cameroun.
Malgré l'alerte lancée par l'OMS le 19 juillet 2023, des enquêtes sont en cours pour déterminer l'origine de ces produits. Bien que le laboratoire prétende être britannique, l'OMS rapporte que l'Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) a confirmé qu'aucune entreprise portant ce nom n'existe au Royaume-Uni.
Cette situation est extrêmement préoccupante, car elle met en danger la santé de la population camerounaise. Le gouvernement doit prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la vente illicite de ces produits et protéger la santé publique. Des sanctions sévères doivent être appliquées aux responsables de cette vente illégale afin de dissuader toute activité similaire à l'avenir.
En conclusion, il est impératif que le gouvernement camerounais réagisse à la vente illicite des produits du laboratoire Fraken et prenne des mesures pour assurer la sécurité et la santé de sa population. Une coopération internationale, en particulier avec l'OMS, est essentielle pour identifier les coupables et prévenir de telles situations à l'avenir. La santé publique doit être une priorité absolue, et il est de notre devoir de garantir que des produits dangereux ne se retrouvent pas sur le marché.
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