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La résidence incendiée était celle de Ni John Fru Ndi dans son village natal de Baba 2, où son enterrement est prévu le 29 juillet prochain. Né le 7 juillet 1941, cet homme politique était une figure influente dans la région et au-delà. Fondateur et dirigeant du SDF, le principal parti d'opposition au Cameroun, il s'était présenté à plusieurs reprises contre le président Paul Biya lors des élections présidentielles de 1992, 2004 et 2011.
Cet incendie survient dans le contexte d'une guerre de sécession qui sévit depuis sept ans dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays. Ces régions étaient autrefois le bastion du SDF. Ni John Fru Ndi lui-même a été enlevé à plusieurs reprises par des sécessionnistes, lui reprochant son rapprochement avec le régime de Yaoundé, un régime contre lequel les séparatistes s'opposent farouchement en raison de sa mauvaise gouvernance.
Cette attaque contre la résidence de Ni John Fru Ndi est un exemple tragique et alarmant de la violence qui sévit dans cette région du Cameroun. Elle souligne également les tensions politiques et sociales qui caractérisent le pays depuis de nombreuses années. Il est essentiel que les autorités fassent tout leur possible pour identifier les responsables de cet acte criminel et les traduire en justice, afin de garantir la sécurité et la stabilité de la région dans cette période difficile.
En conclusion, l'incendie de la résidence de Ni John Fru Ndi dans son village de Baba 2 est un événement tragique qui atteste de la violence et de l'instabilité qui règnent dans les régions anglophones du Cameroun. Cela souligne également les défis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques et les défenseurs des droits de l'homme dans leur lutte pour un pays meilleur et plus juste.
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