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Remédier à l’incertitude qui plane sur la reprise effective des classes le 05 septembre prochain en particulier dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. C’est la trame de fond de la réunion d’évaluation sécuritaire tenue lundi dernier par le Mindef, Joseph Beti Assomo. « En effet, dans une de leurs récentes publications de propagande, les rebelles séparatistes ont à nouveau clamé leur détermination : empêcher le déroulement de cette rentrée et même cette année scolaire », a déclaré le Mindef.
Joseph Beti Assomo, au cours cette séance de travail, a prescrit le renforcement du dispositif sécuritaire sur l’ensemble du territoire. L’accent étant bien sûr mis sur les régions du Nord-ouest et Sud-ouest, où les séparatistes font planer le spectre d’une année blanche. « Les cas signalés d’enlèvements contre demande de rançon, l’usage d’engins explosifs improvisés et la propagande sécessionniste sur le boycott de la prochaine rentrée scolaire dans le Nord-ouest et le Sud-ouest. Ainsi que les pertes humaines et matérielles enregistrées lors de certaines attaques des terroristes sécessionnistes sont interpellatrices sur la vigilance qui doit être de mise dans la couverture sécuritaire de cette importante échéance sociale», a communiqué le Mindef.
Déterminé à mettre les parents en confiance pour vaincre leur peur qui est montée d’un cran au vu de multiples massacres perpétrés par les terroristes sur les éléments des Forces de Défense et de Sécurité, les élèves et enseignants, le Mindef a expliqué les stratégies entreprises par le président Paul Biya depuis 03 mois, pour pallier au spectre d’une année blanche dans les zones en crise. « Ma récente visite dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua en Juin dernier, ainsi que la nomination récente par le Chef de l’État, Chef des Forces Armées […] du Commandant de 5ème Région de Gendarmerie, du commandant de la 2ème région de Gendarmerie, et commandant du secteur numéro 1 […] et leurs prises de commandement subséquentes, s’inscrivent dans cette posture de poursuites énergiques des opérations », a indiqué l’homme politique.
Par ailleurs, Joseph Beti Assomo a insisté sur le fait que la région de l’Extrême-Nord, sujette d’attaques répétées de la secte Boko-haram ces derniers mois, requiert au même titre que les régions de l’Est, du Nord-Ouest et Sud-Ouest, une attention spéciale. « Distingués invités spéciaux et participants nous devons pleinement être conscients du fait que la sécurité du pays à cette occasion concerne l’ensemble de notre territoire national. Une vigilance toute spéciale doit être observée au niveau de nos frontières tant terrestres que maritimes et de notre espace aérien.
En effet, les soubresauts et crises politico-sécuritaires dans certains pays voisins nous imposent une grande vigilance possible. D’autant plus que nous en subissons constamment et régulièrement leurs ondes de chocs, à travers l’afflux de réfugiés dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est et de l’Extrême-Nord particulièrement », a martelé Joseph Beti Assomo. Et d’ajouter, « Nous devons tout mettre en œuvre pour prévenir et éviter toute éventuelle source supplémentaire d’insécurité dans le pays ». Il a été prescrit à cet effet aux différents acteurs de la sécurité nationale, la nécessité de travailler en synergie afin de mieux veiller à la sécurité des personnes et des biens en ce début de rentrée scolaire. Une prescription du Chef de l’État qui vient renforcer le lien Armée-Nation qui est déjà une réalité dans notre pays.
Rappelons qu’à cette occasion, le Mindef était entouré de son homologue de l’Administration territoriale, de ses Secrétaires d’État, du Délégué général à la Sûreté nationale, des responsables des services spéciaux de l’État, et du Haut commandement militaire conduit par le Général de corps d’Armée, Chef d’État-Major des Armées. Tout est ainsi prêt sur le plan sécuritaire pour une année scolaire et académique réussie sur l’ensemble du territoire national.
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